Le bikini, Mercredi 19 février 2025
Une première partie…étonnante.
Jack Jones, chanteur gallois maintenant basé à Londres, seul sur scène, qui poète plus qu’il ne chante, avec son ordinateur à côté de lui sur un tabouret.
Une voix parlée-chantée avec un accent anglais typique sur une nappe électro-club très dansante.
Il poursuit et finit par quelques titres à la guitare électrique dans un style plus rock annonçant l’arrivée du groupe phare de la soirée : The Libertines.
Quand The Libertines attaque son set, l’ambiance est posée dès les premières notes. Un pur jus Rock dans la digne tradition anglaise. À l’image de la filiation qu’ils représentent dans l’édifice du rock britannique avec toujours cette teinte de punk, héritage des Clash dont Mike Jones le guitariste fut le producteur des deux premiers albums du groupe au début des années 2000.
La mécanique de The Libertines est très bien rodée, des riffs acérés et une batterie ultra percutante.
Le duo Pete Doherty et Carl Barat a su garder cette énergie garage rock et enchaîne les titres avec des interprétations à double voix, micro partagé.
Malgré les années passées, à l’image du public (qui vieillit aussi…) plus assagi, et les ennuis de santé de Pete Doherty qui l’obligent à jouer parfois assis, la générosité et la nervosité débordante sont toujours là.
En témoigne, un énorme rappel de plus de 20 minutes jouant les titres phares du dernier album All Quiet on the Eastern Esplanade, comme « Run Run Run », qui a enflammé la foule.
Seulement 5 dates en France pour la promotion de ce nouvel album, le public du Bikini est chanceux.
Merci The Libertines.