Interference, vendredi 18 avril
Première pour GIGS dans cette nouvelle salle toulousaine, Interférence offrant une capacité de 2500 personnes et permettant à la métropole de combler cette jauge manquante, trait d’union entre le Bikini et le Zénith. Salle qui cache une pépite, un rooftop offrant une terrasse de 500 m2 sur le toit… étonnement fermée pour cette soirée.
Place au groupe le plus déjanté de la pop française actuelle qui poursuit la tournée de son dernier album FVTVRVM sorti en 2024.
Un visuel soigné, des tenues faussement négligées en mode survet’ bariolés comme costumes de scène, des décors argentés, des jeux de lumière disco aux couleurs vives agrémentées de machines à fumée portatives.
Les trois lascars aux noms rocambolesques qui se sont rencontrés au lycée, forment un trio de musique pop inclassable avec la légèreté et la déconne comme ingrédients de base. Le chanteur David Boring anime le show avec son humour décalé et burlesque, alors que la partie rythmique est assurée par un guitar hero incroyable Martin Luther BB King, et par Eurobelix, claviers, en charge des machines. Un batteur énergique et une bassiste groovy complètent le tableau.
Un mélange de rock californien, de rap et d’electro avec des rythmiques efficaces et des chorégraphies improvisées qui mettent le public en joie.
Des tempos hip-hop pour la voix du leader avec des textes exclusivement en anglais. Une prestance sur scène qu’il utilise dans d’autres arts, comme au cinéma avec son autre pseudo Esteban. Des excellents musiciens qui ne se prennent pas au sérieux pour une pop légère et dansante. Un peu de fraîcheur et de spontanéité, ça fait du bien dans les temps présents…
Merci Naive New Beaters.