Pour l’occasion de la 39ème édition du festival Jazz sur son 31, Gigsonlive inaugure un nouveau partenariat avec une salle de spectacle très connue du public toulousain.
La Salle Nougaro d’une jauge de 400 places, propose une programmation pointue oscillant autour de la chanson française, du jazz, du blues et des musiques du monde.
Nous entrons donc dans ce bel écrin avec gradins pour accueillir un enfant du pays, (ou de la région…l’Aveyron n’est pas si loin…) Lionel SUAREZ, accordéoniste virtuose, invité récurrent du festival de jazz Haut-garonnais.
Il vient aujourd’hui, partageant la scène avec Airelle BESSON, compositrice et trompettiste.
Ce duo singulier se conjugue ce soir au pluriel, Les deux répertoires seront consultés ainsi que certains nouveaux morceaux enregistrés ensemble et dont l’album sortira l’an prochain.
Comme une recette réalisée à 4 mains, ces deux musiciens viennent nous proposer une cuisine haute en saveurs.
Un cocktail épicé, entre échanges de gammes et battle raffinée, la partition se mue en un véritable duel de rythmes virtuoses.
Point de lutte entre les deux complices, le duo nous offre une discussion animée, une danse chorégraphiée où chaque bâtisseur amène sa pierre à l’édifice.
Ce mariage harmonieux alterne entre larges plages langoureuses et ponctualités vivaces,
Entre générosités sonores et silences intenses, certains moments sont véritablement à couper le souffle.
Beaucoup de noms ont été évoqués ce soir, que ce soit pour un hommage , une reprise ou un souvenir de parcours…
Carlos Gardel, l’argentino – toulousano – aveyronnais (…), André Minvielle, Keith Jarrett, pour une reprise de morceau Answer Me, Carla Blay, Jean-Henri Meunier, réalisateur et amoureux de jazz, et sans oublier le toulousain Claude Nougaro illustre artiste avec qui Lionel Suarez avait déjà joué plusieurs fois avant sa disparition en 2004, mis à l’honneur ce soir pour une reprise clôturant le concert.
Ces échanges de virtuosités entre nos deux solistes ont créé un dialogue fort plaisant.
Un dialogue sans mots mais pas sans émotions.
Jusqu’au mot de la fin justement que l’on doit à notre accordéoniste.
« N’oubliez pas, chaque jour est un miracle. »
Merci Lionel Suarez et Airelle Besson.
Merci à Jazz sur son 31
Et Merci à la Salle Nougaro et ses équipes pour l’accueil et les conditions d’accès privilégiées.
Texte par Nicolas Arnal
